La prière est la force du chrétien. Si nous n’avons pas de relation intime avec Dieu, nous ne le laissons pas agir efficacement en nous. La prière fait de celui qui prie un être de dialogue avec celui qui transcende tout et pénètre tout. Dieu est toujours proche, à notre écoute ; il veut entrer en relation avec nous. Prier nous aide à être un avec Dieu et à nous engager davantage dans l’édification d’un monde meilleur.
Les fruits de la prière se concrétisent dans la vie quotidienne à travers la bienveillance, le sens des responsabilités, l’attention aux relations dans la famille et dans l’Église. Personnellement, la prière m’aide à considérer les autres comme mes frères et sœurs, à ne pas rester indifférent à la situation d’autrui. Au fond, la prière permet à l’être humain parfait que Dieu a créé d’apparaître davantage.
Mon conseil : soyez disponible et à l’écoute
Lorsque j’aborde dans la prière un sujet personnel, ou que je parle à Dieu de mes soucis ou mes angoisses, j’ai remarqué que la difficulté consiste
à savoir en parler avec Lui sous forme de dialogue : L’écouter, Lui laisser une ouverture pour qu’il puisse me répondre. Peut-être qu’au lieu d’aller vers Dieu pour lui demander, il est préférable de le remercier. Cela peut paraître contradictoire mais j’ai remarqué qu’il était bon de rendre grâce, particulièrement quand on traverse des difficultés. Je conseille également de lire la Bible qui nourrit la prière, notamment les psaumes qui sont très utiles pour cela. Par exemple, les psaumes 45, 8, 91, 24, etc.
PSAUME 45
Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s’effondrent au creux de la mer ;
ses flots peuvent mugir et s’enfler, les montagnes, trembler dans la tempête
Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt.
Des peuples mugissent, des règnes s’effondrent ; quand sa voix retentit, la terre se défait.
R/ Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur, comme il couvre de ruines la terre.
Il détruit la guerre jusqu’au bout du monde, il casse les arcs, brise les lances, incendie les chars :
« Arrêtez ! Sachez que je suis Dieu. Je domine les nations, je domine la terre. »
R/ Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
PSAUME 8
Ô Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre ! Jusqu’aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits : rempart que tu opposes à l’adversaire, où l’ennemi se brise en sa révolte.
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas,
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ;
tu l’établis sur les oeuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds :
les troupeaux de boeufs et de brebis, et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.
PSAUME 91
Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour, ta fidélité, au long des nuits,
sur la lyre à dix cordes et sur la harpe, sur un murmure de cithare.
Tes oeuvres me comblent de joie ; devant l’ouvrage de tes mains, je m’écrie :
« Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur ! Combien sont profondes tes pensées ! »
L’homme borné ne le sait pas, l’insensé ne peut le comprendre :
les impies croissent comme l’herbe, * ils fleurissent, ceux qui font le mal, mais pour disparaître à tout jamais.
Toi, qui habites là-haut, tu es pour toujours le Seigneur.
Vois tes ennemis, Seigneur, vois tes ennemis qui périssent, * et la déroute de ceux qui font le mal.
Tu me donnes la fougue du taureau, tu me baignes d’huile nouvelle ;
j’ai vu, j’ai repéré mes espions, j’entends ceux qui viennent m’attaquer.
Le juste grandira comme un palmier, il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur, il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore, il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit ! Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »