Il ne se passe pas un jour sans qu’un de ces sujets ne fassent la Une de l’actualité : Mariage, famille, souffrances et blessures de la vie. Des sujets brûlants que l’abbé Jourdan a choisi de développer pendant ce temps de carême. Deux médiations sur la Semaine Sainte et le Pardon viendront clore ce temps de réflexion.
Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, et diplômé de l’Ecole Nationale des Télécommunications, l’abbé Jourdan a été ordonné à Rome en 2006 après des études à l’Université de la Sainte-Croix. Il exerce aujourd’hui son ministère à Paris.
Pourquoi proposer des enseignements sur le mariage, la famille, la souffrance et la vie ?
Car ce sont des questions sur lesquelles les gens s’interrogent toujours. Les débats actuels sur le mariage et la famille montrent à l’évidence beaucoup d’inquiétudes.
Et l’Eglise peut apporter des éléments de réponse tirés de la Révélation.
Nous avons tous, dans nos proches parents ou amis, des gens qui ne comprennent pas le message de l’Eglise sur ces sujets, comment les aider ?
Le gens n’attendent pas uniquement des réponses théoriques, mais des exemples pratiques. Il ne s’agit pas simplement de toucher les esprits, mais aussi les coeurs.
Le Seigneur dit « qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5, 16). Ainsi, l’exemple vécu d’un véritable amour conjugal et familial qui devient source de bonheur, ou celui d’un malade qui offre dans la foi et la joie ses souffrances en union avec le Christ crucifié, tout cela, me semble-t-il, est le meilleur argument pour convaincre.
En plus de ces enseignements, vous avez tenu à prêcher deux méditations sur le pardon et la semaine sainte, pourquoi ?
Ce sont surtout des méditations sur l’Amour de Dieu. Cet Amour se révèle dans le pardon et la miséricorde et dans le mystère pascal, c’est-à-dire, le don du Christ à son Père sur la Croix pour le salut des hommes.
L’Amour de Dieu est la mesure de l’amour que nous devons vivre, comme le Christ l’a dit: « aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés ». Lorsque nous méditons sur l’Amour de Dieu, nous devons être disposés à nous conformer à ce que nous contemplons.