Une vingtaine de prêtres diocésains d’Île de France se sont rassemblés le lundi 3 février pour une journée de formation soutenue par DPTN sur le thème : «  Le mariage en questions – Approches pastorales et canoniques. »

L’Abbé Marc Vaillot, aumônier du centre culturel Garnelles de l’Opus Dei, nous raconte cette journée.

Qu’attendiez-vous de cette journée de formation ?

IMG_20140203_141115« S’il est un domaine d’actualité c’est bien le mariage et la famille, et c’est le moment pour les prêtres d’avoir des idées extrêmement claires sur le sujet. Pour assumer notre responsabilité de prêtre sur cette réalité si élevée et si délicate, nous avons besoin de posséder les concepts adéquats en tête. Un conseil imprécis est si vite donné… un conseil maladroit du fait, par exemple, de ne pas tenir compte des conséquences… Or les enjeux sont la plupart du temps graves car il en va de réalités importantes comme de la validité d’un mariage, de la stabilité d’un couple, de son bonheur, de son épanouissement et de l’harmonie familiale. L’enjeu est grave surtout si on le considère positivement car le prêtre peut aider à rendre les couples et les familles heureuses et leur permettre d’avancer avec l’aide de Dieu. Le prêtre ne peut pas se permettre d’être peu renseigné sur ce sujet. »

 Comment cette journée de formation s’est-elle déroulée ?

« Le matin nous avons eu deux heures d’exposition sur la préparation au mariage par le Responsable du Bureau interdiocésain des Mariages, l’Abbé Marc Guelfucci. Nous avons évoqué les multiples situations des fiancés, et il nous a fourni des éléments pour bien identifier la situation de chacun. Il faut aussi chercher à résoudre et à délier des nœuds, car il y en a toujours : petits, moyens voire gros. Il nous a indiqué aussi comment aplanir les difficultés en ayant au préalable décelé les obstacles.

Après un déjeuner bien sympathique nous avons eu droit a une exposition également brillante par l’Abbé Emmanuel Petit, Vice-official à l’Officialité de Paris et professeur de Droit canonique. Il s’agissait de voir les situations après le mariage, pour accompagner les couples dans leurs difficultés, les résoudre éventuellement ou les orienter vers les bureaux de l’officialité, le cas échéant, pour instruire les cas de reconnaissance en nullité. Les assistants à ces enseignements, prêtres de base qui sommes au contact des fidèles, nous nous sommes rendus à cette journée, dans une ambiance fraternelle, habités par le désir de chercher à connaître des éléments fondamentaux, sans devenir des spécialistes, sur ces thèmes essentiels de la vie des hommes ; notre aspiration était sans doute de pouvoir disposer d’un jugement opportun et prudent. Mieux nous sommes formés et mieux nous pouvons aider les gens, notamment ceux qui sont en situation douloureuse. »

Cette journée de formation vous a-t-elle été utile ?

« Ma reconnaissance est énorme envers ceux qui organisent ces journées ; mon souhait serait qu’il y en ait davantage ! En quatre heures de temps j’ai l’impression d’avoir reçu une synthèse théorique et pratique plus nourrissante que la lecture d’un gros traité ou de plusieurs livres dont il faudrait extraire l’essentiel. Dans cette journée on m’a servi sur un plateau, bien digéré, bien exposé, répondant aux questions des uns ou des autres, toujours intéressantes,  le tout venant des meilleurs spécialistes qui y consacrent leurs journées ! Alors je bénis l’organisation de cette journée, ce n’est pas la première et j’en ressors toujours très satisfait ! »

 Prochain rendez-vous de formation pour les prêtres :
Journée d’étude sacerdotale sur le thème  :
«
Relever le défi de la nouvelle évangélisation : théorie et pratique »
Lundi 17 mars – Paroisse Saint-Augustin, 7 rue de la Bienfaisance, Paris 75008

Share This